Service après vente des flammes jumelles. Bonjour ! Alors une petite vidéo pour vous parler d’une des souffrances du runner, sinon sa plus grande peur. Je vous laisse imaginer laquelle. Alors il est possible dans cette vidéo que les chaser comme les runner l’écoute. Je suis sûr que le runner sait déjà. Le chaser je sais pas, ça dépend PEUT-ÊTRE de l’avancée dans le parcours. Mais quoi que quand même, je pense que tout au long du parcours. Flammes Jumelles. Cette peur transpire. C’est une peur que le Chaser a aussi, mais il va certainement s’en défaire dans la plupart des cas, plutôt que le runner. Cette peur, c’est la peur de perdre l’autre, la peur que l’autre. Clairement aille voir ailleurs. La peur pour le runner que son chaser ne l’aime plus. Parce que finalement, le runner dans. Ses mécanismes intérieurs les plus installés, il y a la croyance que je ne mérite pas d’être aimé. Et comme je ne mérite pas d’être aimé. Ce chaser que j’aime énormément, que je trouve formidable, merveilleux, il va forcément trouver mieux que moi.

 

D’autant plus qu’au fur et à mesure du parcours, il se libère de plein de souffrances, de. Alors je vais parler de dépendance à son runner, même si peut être qu’à l’instant où vous écoutez ce contenu, vous ne vous reconnaissez pas dans la dépendance, mais. L’un des signes de la dépendance, c’est aussi le déni. C’est à dire que. Je me souviens d’un monsieur qui m’avait dit une fois Tu sais, quand Quelqu’un est alcoolique, il a besoin d’entendre treize fois par treize personnes différentes qu’il est alcoolique avant de l’admettre ou de commencer à l’admettre. Quand on a une vraie dépendance, on ne s’en rend pas compte, on ne l’admet pas jusqu’au jour où on réalise. On comprend parce qu’on a vécu des choses, souvent d’ailleurs, des souffrances, et ça commence à être trop compliqué. Donc on commence à ouvrir les yeux. On commence à peut être aussi combler certaines failles à l’intérieur de soi, guérir des couches d’oignon au fur et à mesure et donc devenir plus solide à l’intérieur de soi. Jusqu’au jour où on est prêt à ouvrir les yeux sur cette dépendance et admettre oui, j’ai une dépendance à quelque chose ou à quelqu’un, et on est suffisamment solide pour y faire face parce que ça peut faire peur, ça peut faire peur de réaliser qu’on est dépendant de quelque chose, d’un produit ou de quelqu’un.

 

Et en l’occurrence, il y a certainement toujours une dépendance du runner envers le chaser et du chaser envers le runner A, au moins au cours d’une certaine période dans le parcours Flammes Jumelles. Et donc généralement, le chaser se défait de cette dépendance affective du cou à son runner en premier dans le parcours. En tous cas dans la plupart des cas visiblement. Et il atteint petit à petit un détachement. Alors ça ne veut pas dire qu’il oublie son runner, qu’il l’aime moins, bien au contraire. Il y a plus de place pour l’amour, la confiance. Mais le détachement, ça veut dire j’ai moins peur de te perdre aussi. Et au fur et à mesure, le chaser va moins souffrir du manque de contact, du manque de rencontres. Peut être même va commencer à s’ouvrir à d’autres personnes, surtout quand on arrive en fin de parcours pour le chaser, Il y a des guérisons à l’intérieur de soi qui sont telles que par exemple, on peut ressentir le fait que ça y est, on peut construire des relations avec les autres qui sont vraiment saines, vraiment sereines.

 

On peut même les choisir. Et certains de Chaser qui vont être des profils assez extrêmes dans le sens où ils n’ont quasiment jamais choisi les relations qu’ils ont vécu dans leur vie. Ils n’ont jamais été vraiment vers les autres, que ce soit en amitié ou en amour. Ce sont les autres qui sont venus à lui. Il a accepté ou pas la relation. Il peut y avoir un switch comme ça à un moment donné chez le Chaser où il se réveille. Finalement, il se dit Ah mais si je suis capable de. Déjà, j’ai le droit d’être aimé, je peux être aimé, je suis quelqu’un de bien. J’ai pris ma place aussi. Il apprend à prendre sa place. J’existe même sans mon runner. J’existe Et seul dans ma vie. Seul mais aussi seul dans la foule. Seul avec mes amis, j’ai une place que je n’arrivais pas à prendre avant et de ce fait, on devient aussi. Plus ouvert et plus. Plus dans l’accueil de l’amour sous toutes ses formes. Alors ça ne veut pas dire qu’on va cumuler les relations ou quitter le runner pour aller vers quelqu’un d’autre, mais on sait qu’on peut le faire.

 

C’est à dire que le chaser, à ce stade là, il sait que si son runner le quitte et c’est son droit, donc il finit par accepter que son runner peut le quitter, que son runner peut ne jamais se réunir avec lui et qu’il finit par comprendre qu’il pourra survivre sans ça. Au fil du temps, il va réaliser que il a le droit de vivre une belle relation d’amour, d’un amour sain et réciproque, que ce soit avec son runner ou pas. Ça ne veut pas dire qu’il va essayer de vivre une autre relation, C’est possible aussi, mais ça n’est pas systématique. Ce n’est pas obligatoire, ça ne fait pas partie des choses quasi incontournables du parcours Flammes Jumelles. Mais en tout cas, le runner, ça, il va le sentir clairement et ça va aggraver sa peur. Donc quand on est dans la fin de parcours du chaser, la grande, grande, grande peur du runner qu’il avait déjà avant, mais qui là a de plus en plus de raisons d’être à ses yeux en tout cas, puisque le chaser semble tellement prêt à accueillir l’amour sous toutes ses formes, est devenu tellement indépendant, tellement solide, tellement heureux même seul que le runner peut paniquer.

 

Et en plus, ça correspond souvent à une période où le runner, lui, commence à entrer dans sa nuit noire de l’âme. Donc cette période là, où que le chaser lui a souvent traversé avant, il y a même assez longtemps avant. Le runner arrive dans cette période où il découvre tout ce qui est merdique à l’intérieur de lui. Pardon pour le mot, mais il a enfin la force parce qu’il a acquis de la force entre temps de voir ses failles, ses souffrances. Et on sait combien c’est difficile pour le runner d’accepter ou plutôt de vivre les émotions. Je me souviens d’un runner qui disait il y a une émotion qui arrive, hop hop hop hop hop hop hop, je me barricade et. Je ne sais plus pourquoi je disais ça. En tous cas, tout ça pour. Pour expliquer que, à cette à cette étape là de où le chaser peut commencer lui à s’ouvrir à d’autres histoires sans forcément que ça soit des histoires d’amour. Le runner, lui, plonge dans ses failles, ses mécanismes nocifs pour lui même ou pour les autres.

 

Et ça fait mal. Ça fait mal parce qu’il a du mal, justement. Les émotions sont son cauchemar. Contrairement au Chaser qui lui a peut être plus depuis toujours vécu les émotions pleinement. Le runner, lui, il commence, Il débute en fait dans cette découverte des émotions et c’est potentiellement violent comme souffrance intérieure. Et donc en plus, à ce moment là, il va se trouver absolument indigne d’amour. Il va se trouver moche, il va se trouver repoussant parce qu’il est dans un état quand même assez. Quels mots je pourrais dire pour ne pas être dégradantes envers les runner ? Donc oui, dans cette période de sa vie, il se sent comme toute personne qui est dans une période de dépression, de grande tristesse. Il va se sentir comme une merde quoi. Et. Et du coup, comment ? Comment Le chaser qui est devenu en plus quelqu’un de beaucoup plus accompli, bien dans ses baskets, certainement encore plus aimant à ses yeux et aimable à ses yeux. Comment ce chaser peut l’aimer alors que lui, il est dans un état de loque de serpillière, de larve aussi, j’ai pu entendre.

 

Et pourtant, le chasseur continue de l’aimer de la même manière, voire même encore plus. C’est à dire qu’il y a tellement de mécanismes, de peurs, de souffrances qui sont partis à l’intérieur du chaser que il y a plus de place pour l’amour, pour la confiance et la sérénité. Donc la plus grande peur du runner qui est de perdre son chaser, elle fluctue et en même temps, avant ou au moment où le chaser arrive en fin de parcours. Mais le runner, peut être, ne le sent pas trop venir non plus. Le runner, à ce moment là, lui, il a compris que c’était un lien indéfectible, que le chaser l’aimerait toujours, qu’il se voit, qu’il se voit plus. Mais il y a quand même cette souvent, cette notion de. Le chaser ne me quittera pas, il sera toujours là. Ce qui fait que certains runner peuvent abandonner à ce moment là la peur de perdre l’autre. Ils ont confiance. Enfin, ça s’assoit, ça s’installe. Et au moment où eux plongent dans leur nuit noire de l’âme, là ça commence à être encore plus compliqué.

 

Peut être cette peur de perdre l’autre parce que le chaser montre des signes de j’ai pas besoin de toi Runner maintenant, je peux voyager sans toi, j’ai plus besoin d’être collé à toi. Il y a souvent des chaser qui vont faire des voyages à ce moment là qui vont aussi oser arrêter de dire oui à tous les rencards proposés par le runner parce que ils revivent d’une certaine façon, ils en ont besoin, ils ont besoin de vivre des choses seul, comme tout être humain. Et donc là, le runner c’est un peu une une désillusion supplémentaire parce qu’on peut avoir des désillusions tout au long du parcours. Flammes jumelles une fois la sortie de fusion en général. Et. Cette illusion, cette désillusion est pas évidente. Elle est douloureuse. D’autant plus que le runner peut être épuisé dans cette période qui correspond à ce qu’on appelle la nuit noire de l’âme. Cette période qui généralement précède une période d’éveil ensuite beaucoup plus constructive et agréable pour le runner et potentiellement qui mène ensuite à la réunion des deux flammes. Si cela est écrit, si chacun le choisit, le souhaite et le projette finalement.

 

Donc voilà la plus grande peur du runner. Ce qui pourrait être intéressant maintenant, c’est de voir ce que le runner peut faire pour mieux vivre ça, pour s’en défaire peut être, ou en tout cas pour ne pas nourrir cette peur qui est sacrément anxiogène et qui peut peser sur le runner et aussi sur le chaser. Et comment le chaser, lui, peut se positionner pour accompagner sa flamme à ce moment là, alors qu’il a un désir d’indépendance assez dingue et aussi un recul assez dingue. C’est à dire que Ben oui, le runner est dans des souffrances terribles. Le chaser le voit, il le sent de plein fouet. Ça peut beaucoup, beaucoup le toucher, mais ça ne va plus le déstabiliser comme avant. Ça ne va plus non plus conditionner son comportement ou son positionnement, ou beaucoup, beaucoup moins par rapport au runner. Et. Alors le chaser, je trouve quand même a souvent dans C’est dans son tempérament des marques de franchise. C’est quelqu’un qui va être franc, c’est quelqu’un qui peut être même brut, qui peut être dur parce qu’il dit les choses.

 

Pour le runner qui lui a plutôt tendance à dire les choses de manière détournée, parce que quand on lui dit la vérité, lui qui a du mal à faire face à certaines choses de la réalité, c’est extrêmement violent d’entendre les choses dites telles qu’elles. Et il peut être intéressant pour le runner que le chaser arrive à l’accompagner sans être trop confrontant lors de cette période là, et aussi de lâcher la grappe au aux runners, même si le runner du coup peut se poser des questions sur tiens, pourquoi mon chaser est un peu plus distant ? Pourquoi il est moins, moins présent, moins soutenant ? Alors il est possible que vous que vous ayez besoin de dire les choses en toute franchise au runner. Mais j’ai remarqué que souvent il peut y avoir une sorte de de brutalité, de dureté dans les propos du chaser qui n’est pas forcément nécessaire. Le chaser, il va avoir en lui le tempérament de Bélier de Capricorne. J’y vais, je fonce, je m’en fous, je sais que j’ai raison. Donc BAM !

 

Mais. Il lui manque la souplesse du runner. Alors finalement, tout au long du parcours, il va acquérir aussi cette souplesse là, même si ce n’est toujours pas son tempérament principal. Donc je pense que tout au long du parcours, ce qui est important pour le runner, c’est que le chaser apprenne à faire preuve de douceur dans sa franchise, dans son honnêteté, dans sa sincérité. Rester authentique, mais apprendre. Et alors là, j’invite celles et ceux qui connaissent le tarot divinatoire à s’inspirer de la carte de la Force. Je ferai un tirage bientôt. La force qui est cette carte qui non pas donne de la force, mais qui apprend à dompter la force, à dompter le rugissement, à dompter la colère, la rage qui sont des énergies extrêmement motrices mais aussi destructrices quand elles sont à l’excès, quand elles ne sont pas maîtrisées. Donc oui, c’est une carte que les chasseurs peuvent porter sur eux pour s’inspirer de cette énergie là. De ouais, j’ai une force, ouais, j’ai la niaque, mais j’y vais en douceur.

 

Et quand on apprend à maîtriser ça, finalement, on devient un magicien beaucoup plus transformateur que la brute qu’on pouvait être. Désolée pour les chasseurs, mais je suis chasseur, mais on a tendance quand même à être brutes avec nos runner plus ou moins évidemment, selon les, selon les gens, selon les vécus. En tout cas, j’ai pu constater que quand les chasseurs arrivent à lâcher sur ça, sur ce besoin de rentrer dans le lard quand ça ne va pas, leur honneur est quand même beaucoup moins en souffrance. Parce que dans cette période là, il a besoin extrêmement de douceur. Il a besoin aussi beaucoup d’être tranquille, même s’il ne va pas forcément savoir l’exprimer. Parce qu’il peut aussi être toujours dans le contact, dans la demande de contact, ou bien il y va lui même au contact sans arrêt, parce que le runner a aussi peur peut être d’affronter ces émotions là, douloureuses, et donc il préfère aller se réfugier à l’extérieur. Donc aller au contact des gens, de son chaser notamment.

 

Mais. Dans ses contacts, il a besoin, il va surtout aller vers des personnes qui vont aller dans son sens. Il ne va pas forcément aller vers des personnes qui sont confrontantes parce que c’est trop, c’est trop dur de voir toute cette réalité là. Et donc bien souvent malheureusement, c’est le chaser, par maladresse, par pas de bol, par excès d’émotions qui va déclencher chez le runner le fait de dire ok, là il va falloir que j’aille voir à l’intérieur de moi, ce n’est plus possible de continuer comme ça. Et il n’a peut être même pas conscience qu’il a acquis toute la solidité dont il avait besoin pour aller affronter ça. Donc il va y arriver. Et. Et voilà. Donc je voulais faire un gros, un gros bécot à tous les runners qui se retrouvent dans cette souffrance là, parce que je ne les ai pas connus en tant que chaser. Mais je sais, pour voir mon runner en souffrir, que c’est extrêmement difficile et et le runner, à ce moment là, a une estime de lui tellement pourrie que ça n’arrange rien et qu’il a besoin d’entendre des choses belles aussi, même s’il a besoin de ne pas être confronté à la réalité.

 

Donc un gros bisous à tous les runners et runneuses et. Et ayez confiance en vous. La vie vous fait traverser ce chemin parce que vous êtes prêts à le traverser. Donc j’ai envie de dire tout ira bien, même si ça va faire mal. Comme toutes les personnes qui passent par des périodes comme ça, sombres à l’intérieur de soi. Ce sont des périodes extrêmement libératrices, les plus libératrices de la vie en général. Donc gardez gardez un oeil focus sur la bonne étoile et sur l’objectif final qui est la kiffance. Des gros bisous de chaleur aussi. Soyez doux avec vos runner. Bisous.

 

La plus grande peur du Runner

Publié par SAVFJ le

 

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